Sexe dans une chambre d’hôtel

Une réunion dans un hôtel mène à une rencontre rapide et haletante.

Cela fait sept mois que nous ne nous sommes pas vus. Ouah ! Sept mois ! Je me souviens de l’époque où nous ne pouvions pas passer sept jours sans nous voir. Notre décision de faire une pause pendant les vacances d’été n’était pas unique, car nous l’avons fait à plusieurs reprises pour nous concentrer sur notre vraie vie. La décision de faire une pause à la fin de l’été n’était pas non plus une surprise. Nous avions passé sept années fantastiques ensemble, mais tout passe… ou pas, comme il semble. Nous nous sommes fait éjaculer et jouir devant la webcam mais ça n’a rien à voir, nous le savons tous les deux. C’est pourquoi je vous attends maintenant nerveusement dans une chambre d’hôtel un mardi après-midi. Ce message de votre part est venu de nulle part, notre rafale sporadique de messages depuis que vous nous avez ramenés ici. Nous n’avons plus besoin l’un de l’autre, mais nous nous désirons vraiment.

Un coup, un aperçu par un trou d’espion. Nous échangeons une brève accolade et un baiser alors que la porte se ferme et se verrouille. Des sourires. De l’intimité. Secrets. Des sourires plus grands. Vous drapez votre veste sur une chaise alors qu’une bouffée d’après-rasage vous attrape le nez. Des mains chaudes sur la taille, des lèvres plus chaudes. Pas d’urgence.

Pas encore.

Nous nous rapprochons. Votre main se glisse sous ma chemise, les doigts cherchent un mamelon à tordre. Les langues sondent doucement. Ma chemise est déboutonnée alors que votre jupe est ouverte. Les deux atterrissent à nos pieds dans un mouvement fluide alors que notre respiration s’accélère.

Toujours pas d’urgence, seulement de l’excitation.

Des baisers sur le cou, des morsures sur les oreilles, des gestes que je n’ai pas faits sur vous depuis si longtemps, suscitent maintenant la réponse que j’attendais, un soupir alors que vous inclinez votre tête en arrière et sur le côté. Mes lèvres descendent le long d’une épaule alors que ton chemisier se décolle. Un tâtonnement d’une ceinture et d’un bouton et mon pantalon rejoignent maintenant la pile croissante de vêtements jetés. Je sens la chaleur de ta main en forme de coupe lorsque tu attrapes ma queue, en t’appuyant sur le coton de mon caleçon. Je fais glisser ta culotte, déjà humide à mon toucher. Ta respiration s’arrête lorsque je caresse doucement ton clitoris. Tu me rends la pareille en me libérant de mon short et en frottant ton pouce sur ma bite, en étalant du pré-cum sur la tête et la tige.

L’urgence se fait sentir. C’est le manque dont j’ai parlé plus tôt.

Nous retournons sur le lit, tes jambes se cambrent autour de mes hanches, me tirant vers l’intérieur. Je sens la froideur de tes talons aiguilles alors qu’ils reposent sur l’arrière de mes cuisses. Ta main guide ma bite vers ton clitoris, remplaçant mes doigts. Frottement, caresse ; nos parties les plus tendres sont en contact. Quelques coups de plus, puis tu arches ton dos, je glisse plus bas jusqu’à… Les yeux se ferment.

C’est l’urgence.

Les tendres baisers ont disparu depuis longtemps. L’union fait la force. Une légère poussée et je suis parfaitement en harmonie avec toi. Sept mois. C’est comme si c’était une éternité. Un soupir remplit le silence, sans savoir si c’est le vôtre ou le mien. Nous nous balançons ensemble, les yeux ouverts. Nous n’avons même pas dit bonjour depuis que tu es entré dans la pièce, pas un mot n’a été prononcé. Ma main s’enroule autour de ton cul, cherchant ton endroit le plus privé. Il suffit de mes doigts et d’une légère pression. Vos yeux s’élargissent, votre respiration est maintenant superficielle car vous vous approchez trop pour vous arrêter. De petits soupirs de plaisir s’échappent de tes lèvres.

Je te sens jouir. Tu te contractes, tu me saisis et tu ne me lâches plus. Je suis mouillé. Chaud. Sur moi. C’est suffisant pour me pousser à bout, je suis prêt. Je ne porte pas non plus de préservatif. Je glisse mais je continue mon rythme, ma tête se frotte à nouveau contre ton clitoris. Mes yeux se ferment, ma respiration s’arrête. Ecstasy. Mon sperme chaud remplit l’espace entre nous.

Rires ! Et des baisers plus tendres.

Autant prendre notre temps. J’ai ouvert la porte il y a moins de quatre minutes.